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Programmation, Résidences et Archives

Programmation

Calendrier 2025
  • 19 Juillet au 19 août : Fermeture estivale de L’atelier
  • 27 septembre (à confirmer) : Coulée publique
  • 20 décembre au 13 janvier : Fermeture hivernale

Résidences

À propos de nos programmes de résidences

Résidences pour artistes autochtones

En 2024 nous avons ouvert ce programme de résidence pour les artistes autochtones destiné à l’apprentissage des techniques de fonderie d’art et à la création. Ces résidences d’une durée de six mois visent une formation complète pour permettre à l’artiste de devenir autonome dans l’atelier. Cette durée permet aussi l’appronfondissement de recherches et de processus réflexifs autour de la pratique de l’artiste. Le travail du métail sur L’île de la tortue, dite  »Canada » a une histoire millénaire, et nous souhaitons offrir un espace d’apprentissage et d’innovation pour les artistes autochtones qui continuent de travailler le métal dans leur praitque contemporaine.

Ce programme offre l’accès à l’atelier et à nos équipements, à nos cours et formations, à du mentorat technique auprès de notre équipe de technicien-nes, ainsi qu’un cachet de 4000$.

Le prochain appel de dossier aura lieu au printemps 2026.

Résidences pour artistes émergent-es

Depuis 2020, nous sommes fiers-ères d’acceuillir des artistes émergent-es dans le cadre de résidences de huit semaines. L’objectif de ces résidence est de permettre aux artistes de la relève de se former dans les techniques du travail du métal, soit en fonderie ou en assemblage. Le programme comprend l’accès à nos locaux et équipements, à nos cours et formations, à du mentorat technique auprès de notre équipe de technicien-nes, ainsi que des scéances de mentorat par un-e artistes profession-nelles et un cachet d’artiste de 4000$. C’est au coeur de la mission de L’atelier la Coulée de rendre le travail du métail accessible toustes, et ce programme de résidence vise offrir un environnement sécuritaire et enrichissant dans lequel apprendre et se professionnaliser en tant qu’artiste émergent-e.

Le prochain appel de dossier aura lieu en 2027.

Archives des résidences

Les artistes et leur projet de résidence
Fenyx Florentiny

Fenyx Florentiny est un.e artiste martiniquais.e en arts visuels, actuellement étudiant.e à la maîtrise à l’UQAM. Sa pratique hybride, enracinée entre la Martinique et le Québec, s’inspire des pensées queer, décoloniales et écoféministes. Iel crée des écosystèmes sensoriels où le corps devient lieu d’archives, de rituels et de réappropriation. Assemblage, contamination, échec et soin guident ses recherches transdisciplinaires, mêlant performance, expérimentations, son et vidéo. Sa pratique investit les marges, les interstices et les frontières comme lieu fertile de création, transformant l’espace d’exposition en terrain d’expérience partagée.

Fenyx Florentiny is a visual artist from Martinique, currently pursuing a master’s degree at UQAM. Their hybrid practice, rooted between Martinique and Quebec, is inspired by queer, decolonial, and ecofeminist theories. They create sensory ecosystems where the body becomes a place of archives, rituals, and reappropriation. Assemblage, contamination, failure, and care guide their transdisciplinary research, combining performance, experimentation, sound, and video. Their practice invests in margins, interstices, and borders as fertile places for creation, transforming the exhibition space into a terrain of shared experience.

Caroline Douville

Caroline Douville est une artiste et une commissaire basée à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia et termine actuellement un certificat en muséologie à l’Université du Québec à Montréal. Issue de la diaspora haïtienne de deuxième génération, elle étudie la culture haïtienne et son influence sur la culture populaire locale et mondiale. Elle tente de démystifier les processus cognitifs par lesquels les membres de la diaspora interrogent leur identité lointaine et comment ils la relient à leur localité. Plus spécifiquement, Douville s’intéresse à la manière dont l’internet peut servir d’outil pour faciliter cette recherche en donnant accès à un vaste éventail de contenus. En mettant l’accent sur la peinture, le dessin et l’installation, son travail présente une tension entre la fiction et la réalité en interrogeant la façon dont la technologie influence notre perception visuelle dans la vie de tous les jours. Douville a exposé au Canada et à l’étranger, notamment au Centre Clark à Montréal (2022), à Afternoon projects à Vancouver (2022) et à New Image Art à Los Angeles (2022).

Caroline Douville is an artist and curator based in Montreal. She holds a BFA from Concordia University and is currently completing a Certificate in Museology at the Université du Québec à Montréal. Born into the second-generation Haitian diaspora, she studies Haitian culture and its influence on local and global popular culture. She attempts to demystify the cognitive processes by which members of the diaspora interrogate their distant identity and how they relate it to their locality. More specifically, Douville is interested in how the Internet can serve as a tool to facilitate this search by providing access to a vast array of content. Focusing on painting, drawing and installation, his work presents a tension between fiction and reality, questioning how technology influences our visual perception in everyday life. Douville has exhibited in Canada and abroad, including at the Centre Clark in Montreal (2022), Afternoon projects in Vancouver (2022) and New Image Art in Los Angeles (2022).

Amanda Roy

Amanda Roy est une citoyenne de la nation Anishinaabek originaire de la communauté de Buzwah, qui fait partie du territoire non cédé de Wiikwemkoong sur l’île Manitoulin. Elle a participé à divers projets cinématographiques, télévisuels et numériques, dans des rôles variés, qui ont été diffusés dans le monde entier. Elle a passé plusieurs années dans le nord du Québec à aider des élèves du secondaire à apprendre la production de jeux vidéo, tout en voyageant dans plusieurs communautés pour soutenir le projet de réalité virtuelle Cree Syllabics, un programme d’apprentissage de l’écriture syllabique en langue crie dans un environnement virtuel immersif et interactif.

Elle a commencé à travailler le métal il y a plusieurs années en se concentrant sur le cuivre et a récemment achevé une résidence d’artiste à Aayuraa Studio à Iqaluit avec Mathew Nuqingaq. Amanda est également lauréate du prix Reveal Indigenous Art Award de la Hnatyshyn Foundation et boursière du programme Diversity of Voices de Netflix-BANFF. Ses œuvres ont été exposées dans des lieux tels que le Smithsonian Institute, le Berkeley Art Center, le Royal Alberta Museum, le Whyte Museum, le Prince of Wales Northern Heritage Centre et la Galerie Shé:kon.

Amanda Roy is a citizen of the Anishinaabek Nation from the community of Buzwah, which is a part of Wiikwemkoong Unceded Territory on Manitoulin Island. She has worked on various film, tv, and digital media projects in various roles that have screened worldwide. She spent several years living in Northern Quebec assisting secondary students with learning video game production while traveling amongst several communities supporting the Cree Syllabics Virtual Reality Project-a program for learning Cree syllabics in an immersive and interactive virtual environment. 

She started working with metal several years ago with a focus on copper and recently completed an artist residency at Aayuraa Studio in Iqaluit with Mathew Nuqingaq.

Amanda is also a Hnatyshyn Foundation Reveal Indigenous Art Award Laureate and a Netflix-BANFF Diversity of Voices Fellow. Her work has exhibited in spaces such as the Smithsonian Institute, the Berkeley Art Center, the Royal Alberta Museum, the Whyte Museum, the Prince of Wales Northern Heritage Centre, and Galerie Shé:kon.

Craig Commanda

Craig Commanda est un artiste multidisciplinaire Anishinaabe de la Première nation de Kitigan Zibi, qui travaille dans les domaines du cinéma, de la musique, du perlage, de la poésie, de la photographie, de l’artisanat traditionnel, du tannage des peaux et de la fabrication numérique. Il est également titulaire d’un baccalauréat en production cinématographique de l’Université Concordia. Son travail a été projeté à Imaginative, Wairoa Maori, Maoriland, Kurtzfilmtage en Suisse, et plus encore. Il est un artiste professionnel qui expose son travail de perles (Galerie SAW, OAG, Galerie d’art contemporain Pierre François Oullette, Foire Plural, Art Toronto, Montreal Arts Contemporain, Biennale Révélations – France). Il travaille actuellement à Montréal/Mòniyang.

Craig Commanda approche le travail sculptural du métal pour la première fois avec cette série réalisée lors de sa résidence à L’atelier la Coulée en 2024-2025.  Ses deux premières pièces sont moulées à partir de vertèbres d’orignal, et il trouve ensuite son inspiration dans le livre Mī iyoejikenindameng Chīnāgo, nongom ashidj wābang (Our knowledge, yesterday, today and tomorrow) qui rassemble des outils et objets précieux ayant été rendus à la communauté Anishinabe de Kitigan Zibi par le National Museum of the American Indian à Washington, D.C. 

 »We are Anishinabeg. Our objects have power and meaning and are evidence of our strong culture.Around 400 precious items from our community are housed at the National Museum of the American Indian in Washington, D.C. Our heart is in our objects. If they could talk, would they say they have felt isolated and separated from our community? We have been out of touch with these objects for almost 100 years. We need them more than anymuseum, scholar, researcher, or interested individual. We will gather strength.Our community’s health and overall wellbeing is dependent on reconnecting with our cultural heritage and artefacts.It is my hope that our community will gain inspiration in viewing these objects. These objects willstrengthen our identity. Our treasures have been on quite the journey. Welcome Home! »

Craig Commanda décide de reproduire quelques un de ces outils dans une démarche de connection avec sa culture et avec ces savoir-faire ancestraux. Le changement de matérialité vers le bronze fait échos à cette tradition de confection d’outils fabriqués pour durer à travers le temps, transmis d’une génération à l’autre. Il recréé deux outils de tannage, tracant un lien avec la lignée de tanneur et tanneuses dans sa famille, ainsi qu’avec sa pratique du tannage au sein du collectif Buck Skin Babes. Il s’intéresse à ce  objets faits de peaux tannées qui deviennent précieux et signifiants en raison de leur fabrication qui requière des heures de travail minutieux accompli en communauté. Avec en tête cette idée du temps passé avec les obets, Craig décide d’investir sa résidence à faire exister ces outils dans une nouvelle matérialité. Ils n’ont plus leur fonction originale d’outils, mais agissent maintenant comme des porteurs de sens chargés de mémoire collective. 

Craig Commanda is an Anishinaabe multi-disciplinary artist from Kitigan Zibi First Nation, working in film, music, beadwork, poetry, photography, traditional crafts, hide tanning, and digital fabrication. He also holds a BFA in Film Production from Concordia University. His work has been screened at Imaginative, Wairoa Maori, Maoriland, Switzerland’s Kurtzfilmtage, and more. He is a professional exhibiting beadwork artist, (SAW Gallery, OAG, Pierre François Oullette Contemporary Art Gallery, Foire Plural, Art Toronto, Montreal Arts Contemporain, Revelations Biennale – France). Now he currently bases his practice in Montreal/Mòniyang.

Craig Commanda approaches sculptural metal work for the first time with this series created during his residency at L’atelier la Coulée in 2024-2025.  The first two pieces are made from moose vertebrae, then Craig Commanda found inspiration in the book Mī iyoejikenindameng Chīnāgo, nongom ashidj wābang (Our knowledge, yesterday, today and tomorrow), which brings together precious tools and objects that were returned to the Anishinabe community of Kitigan Zibi by the National Museum of the American Indian in Washington, D.C. 

 »We are Anishinabeg. Our objects have power and meaning and are evidence of our strong culture.Around 400 precious items from our community are housed at the National Museum of the American Indian in Washington, D.C. Our heart is in our objects. If they could talk, would they say they have felt isolated and separated from our community? We have been out of touch with these objects for almost 100 years. We need them more than any museum, scholar, researcher, or interested individual. We will gather strength.Our community’s health and overall wellbeing is dependent on reconnecting with our cultural heritage and artefacts.It is my hope that our community will gain inspiration in viewing these objects. These objects willstrengthen our identity. Our treasures have been on quite the journey. Welcome Home! »

Craig Commanda decided to replicate some of these tools as a way of connecting with his culture and ancestral knowledge. The change in materiality to bronze echoes this tradition of crafting tools made to last over time, passed down from one generation to the next. He recreated two tanning tools, drawing a link with the line of tanners in his family, but also with his practice of tanning within the Buck Skin Babes collective. He was inspired by objects made of tanned skin, which are precious and meaningful because their creation requires hours of work carried out in community. With this idea of time spent crafting in mind, Craig decided to invest his residency in bringing these tools to life in a new material form. They no longer serve their original function as tools, but now act as carriers of meaning charged with collective memory.

Toko Hosoya

Toko Hosoya est une artiste Japonaise-canadienne qui travaille présentement à Tiohtià:ke (Montréal) et à Tkaronto (Toronto). Elle est récemment diplômée de l’Université OCAD, où elle a suivi une formation en fonderie, en gravure et en dessin.

Sa pratique prend forme à travers un éventail de médiums et explore souvent une approche de la narration basée dans l’objet et l’espace. S’inspirant de matériaux et d’environnements banals, ses œuvres puisent dans les périphéries du quotidien pour y trouver des fantaisies. Ses travaux récents abordent les notions de lieu, d’histoires matérielles et de structures involontaires.

Toko Hosoya is a Japanese-Canadian artist currently working in Tiohtià:ke (Montreal) and Tkaronto (Toronto). She is a recent graduate of OCAD University, where she received training in bronze-casting, printmaking, and drawing.

Her practice takes shape across a range of media and often experiments with an object and space-based approach to storytelling. Drawing inspiration from mundane materials and surroundings, the works dig for fantasies found in the peripheries of the everyday. Her recent work considers notions of place, material histories, and unintentional structures.

Joliz de la Peña

Kosisochukwu Nnebe

Aziza Nassih

Paige Kramer

Emmanuelle Duret

Patrick Frantz Henry

Corie Waugh

Rita Adib

Michaelle Sergile

Priya Chouduri

Priya (iel) est un-e artiste multidisciplinaire et écrivain-e queer, originaire de la Californie du Nord qui passe d’un médium à l’autre pour exprimer ses pensées et sentiments changeants. Priya a peint et écrit toute sa vie, mais ces dernières années, iel est entré-e dans le monde de la sculpture et cherche actuellement des opportunités pour développer ses compétences dans le travail du métal. Explorant les thèmes de l’existence et de l’absurdité, Priya continue de s’engager dans un dialogue critique qui remet en question sa participation au monde qui nous entoure.

Priya (they/them) is a Queer multidisciplinary visual artist and writer from Northern California who moves between mediums to express their changeable thought and feel. Priya has been painting and writing their whole life, but in the past few years has entered the world of sculpture and is currently seeking opportunities to develop their skills in metalwork. Exploring themes of existence and absurdity, Priya continues to engage in critical dialogue that questions their participation in the world around us.

Room of Reckoning (2025) est une cabine hexagonale fabriquée en acier brut, qui contient six miroirs sur les murs intérieurs. Cette pièce offre à ses participant-es la possibilité d’explorer l’honnêteté radicale et le travail de l’ombre. Cette pièce n’est pas une étude de l’isolement, mais une étude du choix et du privilège.
L’enquête sur soi est personnelle à chacun. Où se situe la limite entre l’autoréflexion et le narcissisme? Quand la réflexion devient-elle insu- laire, obsessionnelle, égocentrique?

En tant qu’opprimé-es, pouvons-nous nous asseoir avec notre douleur, notre guérison, nos réalités? Pouvons-nous être avec nous-mêmes afin de contrecarrer la violence, la haine de soi, les vérités mal interprétées que nous recevons? Nous engageons-nous à faire face à la vérité selon laquelle notre propre mal peut se transformer en mal pour les autres? Nous engageons-nous dans la voie permanente de la décolonisation de nos corps, de notre esprit, de nos pensées, de nos actions? En tant qu’oppresseur-es, pouvons-nous accepter la vérité, même si elle
est en conflit avec la nôtre? Pouvons-nous différencier nos intentions de notre impact? Entendons-nous nos réflexions honnêtes, nos choix, notre effet sur les autres, ou choisissons-nous de nous dérober à la vue? Comptons-nous sur les autres pour excuser notre comportement ou nous excusons-nous nous-mêmes? Pouvons-nous ralentir et écouter? Pouvons-nous nous décentrer? Nous engageons-nous dans la voie permanente de la décolonisation de nos esprits et de nos façons d’être, de bouger, de prendre place dans le monde?

Il est possible d’être à la fois l’opprimé-e et l’oppresseur-e. Comment s’asseoir avec cette vérité?

Room of Reckoning is a hexagonal capsule fabricated from raw steel, holding six mirrors on the walls of its interior. This room provides its participants the opportunity to explore radical honesty and shadow work. This room is not a study of isolation, but a study of choice and privilege. Self-inquiry is personal to each. Where does the fine line appear between self-reflection and narcissism? When does reflection become insular, obsessive, self-serving?
As the oppressed, can we sit with our pain, our healing, our realities? Can we be with ourselves in order to counteract the violence, the self-hatred, the misconstrued truths that we receive? Do we engage in facing the truth in that our own harm can transmute to harming others? Do we commit ourselves to the ongoing path of decolonizing our bodies, our spirit, our thoughts, our actions?
As the oppressors, can we sit with the truth, even if it conflicts with our own? Can we differentiate our intentions from our impact? Do we hear our honest reflections, our choices, our effect on others, or do we choose to evade our sight? Do we count on others to excuse our behavior or do we excuse ourselves? Can we slow down and listen? Can we de-center ourselves? Do we commit ourselves to the ongoing path of decoloniz ing our minds and our ways of being, moving, taking up space in the world?

It is possible to be both the oppressed as well as the oppressor. How do we sit with this truth?


Archives de L’atelier la Coulée et projets d’envergure

2024

Activités de l’automne 2024

L’automne 2024 fût un temps de célébration pour L’Atelier la Coulée. Après 6 ans d’existence, nous avons voulu souligner tout ce travail qui a dû être raccordé bout à bout pour nous permettre de voir aujourd’hui La Coulée remplie d’artistes qui s’empuissancent à travailler le métal. Nous avons donc organisé une série d’activités qui se sont articulées autour de la question Que conserver pour le futur ?

Coulée de bronze participative en plein air

Le 19 octobre 2024, nous avons lancé l’invitation de venir participer à la création d’une sculpture collective qui embellira le terrain du Bâtiment 7 pour les années futures. Nous avons appellé notre communauté à faire des empreintes dans les sables que notre équipe a ensuite remplies de bronze en fusion devant le public! Ces empreintes devaient représenter quelque chose que les participant-es souhaitaient conserver pour le futur. Les tuiles crées lors de cette activité formeront la sculpture collective.

Zine ALLIAGES

Ce zine est né du désir de réunir des archives des débuts de L’atelier la Coulée – des premières rêveries d’une fonderie ouverte à toustes aux visites des grands espaces vides bétonnés du Bâtiment 7, dans lesquels on ressentait encore fortement son histoire industrielle.

Nous voulions ici mettre en valeur les savoir-faire et les riches idées de chacun-e des contributeur-ices de ce projet, qui font toustes partie de la communauté qui s’est formée autour de l’atelier par un amour commun du «faire soi-même». C’est une célébration de tout ce travail qui a dû être raccordé bout à bout pour nous permettre de voir aujourd’hui La Coulée remplie d’artistes qui s’empuissancent à travailler le métal.

Ce zine a été réalisé par le comité de programmation, composé de Laurie Magnan, Athanasia Blounas, Eva-Loan Ponton Pham, Aziza Nassih, Laura Kassar, Antoine Caron, Gabrielle Girard et Camille Blais, et le graphisme a été réalisé par Gabrielle Godbout.

Version numérique du zine

Exposition ALLIAGES

Le 6 novembre 2024 a débuté l’exposition ALLIAGES : Exposition rétrospective à la Galerie Popop au Belgo. Cette exposition a rassemblé une série d’oeuvre qui ont été fabriquées à L’atelier la Coulée au fil des années et donne à voir la richesse des pratiques artistiques qui se sont déployées chez nous. Ancien-nes artistes en résidences, membres fondateur-trices, professeur-es, usager-ères, ces artistes nous révèlent les histoires sociales et politiques qui traversent la matière et qui la chargent.

Artistes : Rita Adib, Athanasia Blounas, Antoine Caron, Merlin Heintzman-Hope, Maude Lauzière-Dumas, Yen-Chao Lin, Aziza Nassih et Kosisochukwu Nnebe